Marc Sollogoub se définit en tant qu’artiste de rue (même en salle) que ce soit comme comédien ou chef de chœur, ce qui peut l’amener à écrire des textes, composer de la musique et même (se) mettre en scène.

D’abord à Paris, il a chanté dans divers chœurs (Passador avec Jean-Paul Baget, Le Jeune Chœur de Paris avec Laurence Equilbey) tout en suivant des formations de théâtre de chant et de direction de chœur (Université Paris 8, Conservatoire CNR Aubervilliers, Conservatoire du Xème et du XIIIème) avant d’assister à la mise en scène d’opéra Jean-Michel Fournereau (La Flûte Enchantée de Mozart, L’Arche de Noé de Britten) et Claude Buchvald (Prima la musica poi la parole de Mozart, Le Directeur de théâtre de Salieri).

Sa discipline se situe autour de la voix, chantée ou parlée, soliste ou collective, la façon dont elle peut s’appuyer sur un texte pour poser des questions, nous mettre face à nos contradictions, et ouvrir des brèches poétiques, à l’occasion.

Il a créé en 2011 le Théâtre Ô, association qui a porté divers projets qu’il a impulsé seul ou à plusieurs : TÔC (trio d’improvisation pluridisciplinaire) La Cité du soleil (Pièce de Radovan Ivsic pour un chœur d’acteur) le Chœur des habitants d’ici (Chœur de théâtre musical d’habitant.e.s des Cévennes), la Compagnie MidiMoinsCinq (duo de rue d’impromptus prémédités et informatifs) mais aussi ses interventions pour faire chanter les foules dans toutes sortes d’occasions (Festival C’est pas du Luxe, Banquets des n+1).

En parallèle de tout ça il a effectué un certains nombre de collaborations avec des compagnies et collectifs autour de ces mêmes obsessions vocales (l’Envolée Lyrique), théâtrales en salle (Les Ateliers du Spectacle et Jean-Pierre Larroche, Le Théâtre de la Démesure, la Piccola Compagnie) ou en rue (Wonder Compagnie, collectifs Les Pièces Détachées), chorales (Musicalement Incorrect, Ensemble Virévolte, Chœur en Scène) et parfois in situ (à Saint Pardoux la Croisille en Corrèze avec les ateliers du Spectacle).

Il continue à faire chanter le Chœur des habitant.e.s de là-bas sous forme de week end festifs qui se terminent en apothéose dans des lieux où la musique est vitale et souvent absente : maison de retraite, prison, centre d’accueil pour personnes en situation de handicap

Il se concentre aujourd’hui sur la diffusion de deux solos bien de rue Alors on Chante (chorale participative (non) improvisée) et À table (conférence de rue et théâtre d’objet), deux propositions complémentaires pour rassembler les gens autour de quelque chose, et peut-être même agir.
Depuis 2024, il prépare un troisième opus Regarde la rue (promenade à travers les murs) qui se définit comme de l’art pariétal urbain avec anecdotes de trottoirs. À suivre donc…